Apres nos mésaventures nous ne savons plus sur quel pied danser.
1h de trajet vers la frontière où déjà nous faisons connaissance avec les quatre autres touristes avec qui nous allons partager le 4×4 pendant les trois jours à suivre jusqu’à Uyuni.
LA FRONTIERE
Nous avons un programme chargé pour rejoindre Uyuni.
Détail en photos:
Laguna Blanca
Laguna Verde
Les Thermes
Pause dej
Laguna colorada
Villa del mar : Première nuit
Piedras
Geysers
Laguna negra
Canyon de l’anaconda
Village fantôme
Hôtel de sel
Lever du soleil sur l’ile au cactus
Traversée du Salar
Visite du premier Hôtel de sel
Cimetière de train
UYUNI
LA PAZ
Nous atterrissons vers 21h30. Déjà le trajet en taxi vers notre hôtel nous met dans l’ambiance. Une autre voiture se colle à nous et le conducteur fait un signe très clair. Je vais vous tuer ou plutôt notre chauffeur. Notre chauffeur accélère et tente le semer. C’est chose faite après 15 minutes de frayeurs.
Pas de préjugés nous verrons bien ce que nous réserve cette ville dés le lendemain.
Et bien le sentiment d’insécurité demeure, même de jour !
Bien qu’étant dans le quartier le moins dangereux, sortir mon appareil photo ne me vient pas l’idée.
La Bolivie est un pays très pauvres et ses habitants ne sont pas vraiment sympathiques. Ils sont fiers, par exemple les cireurs de chaussure sont masqués afin que leurs voisins ou leur famille ne puissent pas les reconnaitre. Les regards vers les touristes sont figés et les sourires inexistant.
Cette ville située à 4000 m dans une cuvette est épuisante à arpenter. Ca monte et ca descend sans arrêt. Le moyen de transport privilégié est le téléphérique. Il y a 5 lignes a travers toute la ville qui permettent d’échapper au trafic scléroser et à la pollution.
Proche de notre hôtel nous passons devant un resto qui affiche clairement et en français : « Ici on bouffe on partage les bons plans et on boit du Ricard »
Comment ne pas succomber ?!
Le patron est un français qui a bien roule sa bosse. Installé et marié avec une bolivienne depuis 15ans.
Le contact est facile et après 2 Ricard il nous propose de reprendre son resto pendant 1 mois sans engagement. Une occasion pareille mérite réflexion. Nous partons diner non loin, dans un resto suisse pour une fondue !
Le lendemain direction un resto italien, où nous retrouvons par surprise Anais et Lennart que nous avions pris en stop à Humahuaca. L’occasion d’échanger nos impressions sur cette ville et de prévoir une petite soirée. C’est l’opportunité parfaite pour découvrir comment se passe un service dans le resto qu’on nous propose de reprendre.
Effectivement comme il nous l’avait dit la majorité de sa clientèle est francophone et l’ambiance y est bonne. Mais plus l’heure avance plus la réalité nous saute aux yeux. C’est un vrai panier de crabe et tout n’est pas clair, voire obscur plus nous avançons dans la nuit. Grand bien nous a pris de passer une soirée dans ce lieu avant de nous prononcer. Ca sent les emmerdes à pleins nez. Demain on met les voiles pour échapper a cette ville qui nous étouffe et nous stress.
COPACABANA
4h de bus et nous voilà dans un petit village au bord du lac Titicaca.
On respire de nouveau. L’impression de vacance est de retour. Fini l’angoisse et bonjour le plaisir. Il n’y a pas grand chose à faire juste se laisser vivre et c’est délicieux
Nous n’avons qu’une hâte rejoindre le Pérou!